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Actualité
30-11-2020
Il fut un temps où, grâce à la Société philomatique vosgienne, le livre était officiellement à l’honneurInutile de le rappeler tant l’évidence est évidente, l’année 2020 est une année catastrophique pour tout le monde. Elle l’est plus encore pour la culture, dans laquelle la chaîne du livre a une place majeure. Ce macrocosme souffre à tous les étages : auteurs non édités, éditeurs à l’agonie et libraires embâclés. Dans ce milieu parfois médiatiquement surreprésenté par ces derniers, le monde culturel associatif, parfois tout aussi productif, est complètement occulté. Pourtant, il souffre tout autant si ce n’est plus encore du fait d’une absence de représentations directes, qui sont la plupart du temps la seule source de « revenus » extra-adhésions. En effet, salons et manifestations ont quasi tous été annulés et le confinement empêche les adhérents de venir chercher une nourriture culturelle bien utile à remplir le vide lectoral. La Philo n’échappe pas à ce marasme universel même si elle limite les « dégâts » du fait de son diffuseur. Hélas, du salon du livre de Paris annulé en mars, Noël Despret du premier confinement à l’annulation du festival du livre de Colmar, Lazarre Ponticelli de l’année littéraire, l’année culturelle aura été muette de ses moyens de diffusion et d’expression. Et pour ce mal pas de subvention, d’aide ou de subsides. Il faut laisser passer la vague amère, tendre le dos et espérer des jours meilleurs. 2021 ne pourra que l’être. Après tout, 145 ans et deux guerres mondiales n’ont pas eu raison de la vénérable vielle dame. |