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Actualité
31-10-2021
Des fleurs pour le cimetièreDepuis un an ou deux, la presse, dans ses rubriques locales, fait état d’initiatives de municipalités de toutes tailles relatives à leurs cimetières. Parmi les maîtres-mots, celui de « végétalisation » est le plus fréquemment employé et mis en œuvre. Il est en effet tentant de « déminéraliser », de rendre moins froids et plus accueillants (pour les visiteurs) ces espaces funéraires. On peut déplorer que, par-ci, par-là, se développe une vision « haussmannienne » de la nécropole conjuguée à des velléités romantiques. Qu’en penseraient les sculpteurs du XIXe siècle, ou encore les ferronniers dont on laisse se délabrer les monuments et les chapelles (métalliques) ? Heureusement, leurs œuvres y compris celles appelées à disparaître, sont l’objet d’études de la part de chercheurs et chercheuses, comme en témoignent les publications de la Société Philomatique*. Début novembre 1896, on conduisait à sa dernière demeure, au cimetière de la rive droite le sculpteur-marbrier Victor Antoine, ancien élève de l’école Loritz, où son fils faisait lui-même, à ce moment-là, ses études. Il avait contribué à meubler artistiquement les cimetières de la Déodatie. Les roses, le lierre, les lys, les pavots étaient alors de pierre… JCF.
*Pour en savoir plus sur les cimetières voir les Mémoire des Vosges n°6, n°11, n°12, n°14, n°15, n°17, n°20, n°28, n°41, n°42 et n°43 disponibles en boutique. |