Histoire
Amérique - Américains
Saint-Dié-des-Vosges, marraine de l'Amérique
Au début du 16e siècle, le savant chanoine de l'église de Saint-Dié-des-Vosges, Vautrin Lud, eut en mains le récit des quatre voyages entrepris vers les terres situées à l'ouest de l'océan atlantique par le Florentin Amerigo Vespucci navigant pour le compte du roi d'Espagne, puis du roi du Portugal.
Dans ce texte, Amerigo Vespucci déclare que les terres découvertes ne sont pas l'Asie, comme le croyait Christophe Colomb, mais un Monde Nouveau.
Vautrin Lud et ses amis érudits : Nicolas Lud, neveu de Vautrin, officier des mines d'argent, Martin Waldseemüller, cartographe, Mathias Ringmann, helléniste, et Jean Bastin de Sandaucourt, latiniste, clerc du chapitre de Saint-Dié-des-Vosges, réunis en un Gymnase Vosgien, décident de contruire une nouvelle Carte du monde dans laquelle sera figuré le Nouveau Monde auquel ils donnent le nom d'América, en hommage à Amerigo Vespucci. Dans le petit livre Cosmographiae Introductio destiné à accompagner et expliquer la carte, le passage relatif au nom donné à l'Amérique constitue l'acte du baptême du nouveau continent. Carte et livret sont imprimés à Saint-Dié-des-Vosges pour la première fois le 25 avril 1507.
Extrait de la carte de 1507 où le nom « América » apparait pour la première fois en 1507.
Baptism of AMERICA in the city of Saint-Dié-des-Vosges, France, in the year 1507
Le Roman de la Cosmographiae Introductio de 1911 à 2007
« Dans la « Lettre de la Philo » nouvelle formule n° 11, du printemps 2006, Jean-Claude Fombaron rappelle comment en 1924, un exemplaire de la Cosmographiae Introductio est acquis lors de la vente à l’hôtel Drouot de la collection Chartener grâce à la contribution financière particulièrement importante de François Gérardin.
Des publications issues de l’atelier d’imprimerie créé par Vautrin Lud en 1505-1506, aucune ne s’est trouvée dans la bibliothèque du chapitre ni dans celle de l’évêché, lors des confiscations révolutionnaires de 1790.
En 1911 lorsqu’est célébré avec 4 ans de retard, le 4° centenaire du baptême de l’Amérique, Charles Peccatte organise à l’hôtel de ville, une grande exposition commémorative (1). Il sollicite la ville de Nancy ,afin que celle-ci prête son exemplaire du fameux petit livre, mais il essuie un refus. Ainsi on organise cérémonies et grandes fêtes en l’honneur d’un absent !
Il n’est donc pas surprenant que l’opportunité de la vente de 1924 ait mobilisé la Société Philomatique qui lance une souscription. Sans l’aide de la famille Gérardin, Saint-Dié aurait encore été privé de la preuve matérielle de son titre de gloire. Ainsi donc, puisque François Gérardin, après avoir emporté l’enchère a simplement dit à Charles Peccatte :« Pour le musée de Saint-Dié » notre ville peut enfin présenter publiquement son titre de « marraine de l’Amérique ».
En 1925, Charles Peccatte, à la suite du départ des collections de la bibliothèque dans l’immeuble occupé jusqu’alors par le collège de jeunes filles rue de la Meurthe (actuelle maison des syndicats) ,développe les collections du musée sur tout le deuxième étage de l’hôtel de ville et un espace « noble » y est réservé pour la Cosmographiae Introductio et le Graduel du chapitre. La municipalité y convie les personnalités et le public y est admis le dimanche après-midi.
Venant de Domrémy où il a représenté Sa Sainteté le pape aux cérémonies johanniques, le cardinal Villeneuve, archevêque de Québec, arrive à Saint-Dié le 5 juin 1939. Il est accueilli à l’évêché par monseigneur Marmottin et le lendemain, 6 juin ,reçu officiellement en mairie. Selon la tradition, on lui fait visiter le 2° étage et Charles Peccatte, sort la Cosmographiae Introductio de sa vitrine, l’ouvre à la page AMERICA et la met entre les mains du cardinal. Celui-ci y montre de l’intérêt (c’est un Américain), remercie Peccatte et part avec l’ouvrage serré contre sa poitrine, satisfait du cadeau. Tête de Charles Peccatte ! ! ( Quand il me conte cette aventure en 1961, il avait gardé en mémoire les détails et la panique qui s’empare de lui. Le maire et lui s’adressent aux ecclésiastiques déodatiens présents et expliquent que… ce n’était pas un cadeau mais simplement une présentation.) Bref, après palabres, on récupére le livre et le cardinal quitte Saint-Dié et poursuit ses visites en France.
De 1939 à 1944, les collections anciennes de la bibliothèque ne sont pas mises à l’abri au sud de la France mais quelques ouvrages, considérés comme les plus précieux, font l’objet d’une protection dans un coffre au sous-sol de la Banque de France. Sont abrités la Cosmographiae Introductio, la Nancéide, la Rusticiade, le Livre Rouge du chapitre et quelques lettres autographes de personnages célèbres du XVII° siècle, tous documents susceptibles de tenter un occupant cultivé et pillard. La seule demande reçue à l’hôtel de ville est,durant l’occupation, celle d’un officier allemand désireux de voir le Graduel. L’appariteur de la mairie ,M. Iehl, lui déclare qu’hélas ce précieux manuscrit avait été expédié dans un château au sud de la France. Regret du visiteur qui sort de l’hôtel de ville. ( Dans un éclat de rire Iehl l’appariteur m’explique en 1961 qu’effectivement le Graduel a été retiré de sa vitrine du musée, mis en caisse et que, lui était alors assis dessus !) C’était le meilleur moyen d’assurer sa sécurité que l’on avait alors trouvé !
En novembre 1944, la caisse avec son précieux contenu est déménagée sur la rive gauche de la Meurthe avec les dossiers les plus importants de l’hôtel de ville, lorsque le maire apprend que les Allemands, inflexibles à ses sollicitations et à celles de l’évêque, vont détruire la partie de la ville située en rive droite.
Lorsque le nouvel hôtel de ville est édifié en 1959, le service municipal de menuiserie fabrique une belle vitrine pour présenter le Graduel dans une petite pièce proche du bureau du maire.En 1961, je récupère à la Banque de France, moyennant plusieurs signatures, la Cosmographiae Introductio, la Nancéide, la Rusticiade et les lettres anciennes qui reprennent leur place dans les rayons des livres précieux de la bibliothèque de la rue de la Meurthe en attendant d’être présentés dans la salle du trésor qui leur sera réservée dans la nouvelle bibliothèque en 1965.
Le 25 janvier 1964, pour son assemblée générale, la Société d’Emulation des Vosges, à l’instigation de Jean-Marie Janot, décide de faire dans le grand salon de l’hôtel de ville, une exposition des livres anciens imprimés dans les Vosges et je suis sollicité pour y parler de l’imprimerie en Lorraine et d’y évoquer le Gymnase Vosgien et son activité. J’apporte la Cosmographiae Introductio et le testament de Gauthier Lud, aussitôt installés dans une vitrine fermée à clé. Des documents de la bibliothèque municipale d’Epinal, du grand séminaire de Saint-Dié et surtout de la collection de Jean-Marie Janot garnissent les autres vitrines. J’ai encore le souvenir du maire d’Epinal André Argant, accroupi devant celle de la Cosmographiae Introductio et en faisant le commentaire. Le soir même, les documents déodatiens, que j’ai été le seul à manier, retrouvent leur place rue de la Meurthe.
C’est encore sous vitrine qu’en juin 1965, dans le grand salon de l’hôtel de ville de Saint-Dié, les membres de l’Académie d’Alsace, en voyage culturel dans notre cité peuvent admirer notre fameux petit livre, dans le cadre d’une exposition organisée par mes soins avec des manuscrits médiévaux, des incunables et quelques beaux livres illustrés imprimés en Lorraine et des pièces plus récentes dont le Journal d’un cheval de Claire Goll, illustré par Marc Chagall. Cette présentation de notre exemplaire à des Alsaciens amène automatiquement l’évocation de l’exemplaire appartenant à la bibliothèque humaniste de Sélestat. Beau sujet de discussions !... encore actuelles !
Enfin la nouvelle bibliothèque est construite ; elle ouvre le 31 janvier 1966. Les autorités, le public prenant part à l’inauguration, découvrent la salle du Trésor dans laquelle sont conservés les manuscrits, mais surtout, sous vitrines lumineuses, d’une part le Graduel entouré de reproductions des pages enluminées, d’autre part la Cosmographiae Introductio ouverte à la page du « baptême de l’Amérique » accompagnée de documents originaux ou de leurs reproductions explicitant le pourquoi et le comment de cette « invention ».
Pendant dix-huit ans le petit livre ne quitte pas sa place d’honneur dans cette salle du Trésor très fréquentée puisque des guides touristiques aiguisent la curiosité des touristes en soulignant sa rareté. Parmi les visiteurs, signalons parmi les plus marquants : le cardinal Marty, archevêque de Paris et Jacques Duclos, sénateur de la Seine et n° 2 du Parti communiste français, tous deux vivement impressionnés et le disant avec bonne humeur.
Arrivée d’un deuxième exemplaire
Incroyable mais pourtant vrai ! La ville de Saint-Dié se trouve, en avril 1979, propriétaire d’un deuxième exemplaire de la fameuse Cosmographiae Introductio !
En 1971 , pour le Répertoire bibliographique des livres imprimés en France au 16° siècle (Baden-Baden, V. Koerner, n° 133), je recense dans les collections publiques mondiales seulement 21 exemplaires des deux éditions (deux fois deux tirages). Je mentionne également le volume possédé par Maître Saby, avocat à Saint-Dié. Avant la destruction de 1944, il était déjà détenteur d’un exemplaire. Celui-ci ayant été consumé avec toutes les collections qu’il conservait rue Thiers, il n’a de cesse, après la guerre d’en rechercher un autre, ce qu’il réussit à faire, acquérant ainsi le volume qui avait appartenu au magistrat Jean-Nicolas Beaupré, grand collectionneur et le premier historien des éditions publiées en Lorraine aux XVI° et XVII° siècles. Pourquoi ce legs, l’année même où vient de paraître la première édition de mon ouvrage Découverte et baptême de l’Amérique dont il est l’un des destinataires ?
Il faut, en fait, remonter à 1965. Cette année là est mise aux enchères la bibliothèque de Robert Schumann, lui aussi grand collectionneur. Je décide de m’y rendre pour tenter d’acquérir pour le fonds Lorraine-Alsace de la bibliothèque municipale quelques ouvrages lorrains anciens. Maitre Saby informé, me demande alors de lui rendre le service d’enchérir pour lui le fameux et rarissime Combat à la barrière, petit livret illustré par le grand graveur Jacques Callot, seule pièce importante de cet artiste qui fait défaut à l’ensemble qu’il a réuni sur cet artiste. Je m’acquitte de la commission, mais à un prix fort élevé - plus du double de ce que nous avions convenu-, mais il m’est reconnaissant d’avoir osé mené l’enchère à sa faveur et me dit qu’il s’en souviendra en temps utile. Quatorze ans plus tard dans son testament il réserve pour la ville un exemplaire de l’ouvrage de Ohl des Marais Saint-Dié de jadis à nos jours. (Saint-Dié, A. Weick, 1927). Exemplaire personnel d’Adolphe Weick imprimé sur papier japon relié en maroquin rouge, truffé de tirages de gravures originales signées de Ohl des Marais, et son exemplaire de la Cosmographiae Introductio, exemplaire identique à celui de la bibliothèque, c’est-à-dire un tirage contenant la dédicace à l’empereur Maximilien par Ringmann et Waldseemuller, daté du IV des calendes d’octobre 1507. Ces deux ouvrages précieux sont remis solennellement à la Ville par Maitre Willmann en avril 1979.
Ce frère jumeau est alors le bienvenu car la réputation de l’ouvrage ne fait que croître.
C’est ainsi qu’en 1984 le gouvernement français et celui du Québec décident de commémorer solennellement le 450° anniversaire de l’arrivée de Jacques Cartier au Canada. Mon collègue Alain Parent, conservateur du musée du Nouveau Monde à La Rochelle, est nommé commissaire artistique de la grande exposition « La Renaissance et le Nouveau Monde ». Il fait appel à la bibliothèque de Saint-Dié pour obtenir le prêt d’un exemplaire de la Cosmographiae Introductio. Et voici le livret parti au musée de Québec de mai à août 1984, puis montré à La Rochelle en octobre et novembre. Dans l’ouvrage –catalogue édité pour cette manifestation (Québec. 1984. In-4°, 346 p.) l’importance de notre ouvrage est mise en lumière (2).
En 1986, émotion dans Saint-Dié : l’ambassadeur des Etats-Unis, Joe Rodgers après avoir été accueilli à Epinal, Lunéville et Baccarat, traverse notre ville le 27 mai sans même s’y arrêter (voir Est Républicain et Liberté de l’Est du 28 mai 1986). M. Jeandon, député maire a trop tardivement proposé de recevoir le diplomate à l’hôtel de ville et le programme de déplacement est intangible. Par contre, dès le 16 mai, Philippe Séguin, député maire d’Epinal me sollicite pour venir si possible présenter et commenter à J. Rodgers, en son hôtel de ville, la Cosmographiae Introductio. Je pose une condition : que l’ouvrage soit montré dans une vitrine fermée à clé. Grosse affluence à la mairie d’Epinal. J’explique l’invention du nom de l’Amérique à l’ambassadeur et à sa suite, entouré des personnalités vosgiennes. Lorsque je termine et que Joe Rodgers remercie puis s’éloigne, M. Jeandon me dit, surpris : « Mais vous ne lui donnez pas l’ouvrage en souvenir ? ». Inutile de dire que les personnes proches sont elles aussi surprises, mais pas pour le même motif ! Je suis amené à lui répondre : « Mais, monsieur le maire, ce livre vaut plus d’un million de francs ! » [150.000 euros].
En 1987, à l’initiative des deux directeurs de nos MJC et du Centre culturel comunal de Saint-Dié la ville célèbre au printemps et en été le bicentenaire de la constitution américaine. De fait, spectacles, son et lumière, expositions, concert à la cathédrale marquent cette célébration. Cette fois, l’ambassadeur des Etats-Unis Joe Rodgers se déplace à Saint-Dié. Reçu par la municipalité, il visite le 27 mai la grande exposition « AMERICA, images d’un continent du XV° au XX° siècle (1507-1987) -23 mai-30 août 1987 (3) » préparée par la bibliothèque et le musée. L’association philathélique de Saint-Dié, associée à notre société philomatique diffuse six cartes postales affranchies, créées pour la circonstance. A cette occasion, toujours au nom de notre société, je fais imprimer à 300 exemplaires des copies pro-format de la carte de 1507, et celle des fuseaux formant un globe terrestre. Ce sont ces deux documents et un catalogue que je remets à l’ambassadeur ravi,au nom de notre société. Cette fois, il peut emporter des témoignages très visuels des travaux du Gymnase Vosgien… pour une valeur de 350 francs [ 60 euros].
Vient l’année 1992. Marquée à Saint-Dié des Vosges par une exposition au musée réalisée par la médiathèque, le musée et la Société Philomatique, elle est intitulée
« AMERICA : l’Amérique est née à Saint-Dié des Vosges en 1507 » (4) ; elle est une évocation des milieux politique, culturel et religieux dans lesquels a travaillé le Gymnase Vosgien. Si à Saint-Dié des Vosges ne sont pas organisées de journées d’études sur 1492, l’évènement est néanmoins largement diffusé au travers de communications faites par moi dans les colloques de Tours (5), Castres (6), Grenoble, Berlin et Mayence. Pour l’Exposition Universelle de Séville, suite à des rencontres avecRégis Debray le coordinateur de la partie française de l’exposition et Catherine Bertho-Lavenir, chargée de la partie « Le Livre Monde » ce sont un exemplaire de la Cosmographiae Introductio de la Bibliothèque Nationale de France et, symboliquement, un de Saint-Dié qui sont choisis pour être présentsdans le Pavillon de la France (7).
Enfin ,d’octobre 2006 à mars 2007, c’est à Offenburg, ville allemande des bords du Rhin, qu’une de nos Cosmographiae introductio est prêtée pour accompagner le globe en fuseaux édité en même temps que le livret et la carte universelle en mars 1507, globe dont la ville d’Offenburg a le bonheur de posséder un des quatre exemplaires connus au monde, récemment découvert dans le fonds ancien provenant d’une bibliothèque conventuelle. Très prosaïquement la valeur d’assurance de notre petit livret de 52 feuillets a été fixée par les services de la B.N.F. à 300.000 euros !
En cette année du 5e centenaire, notre ville va avoir à cœur de réunir une fois encore, comme en 1987, quelques uns des principaux documents qui ont inspirés les découvreurs du Nouveau Monde et les savants déodatiens et de réunir , de concert avec notre société philomatique,des spécialistes de la cartographie ancienne et de l’histoire de nos régions de la France de l’est pour compléter nos connaissances sur l’œuvre et la place du Gymnase Vosgien dans le mouvement humaniste du début » (Albert RONSIN)
Notes
1) [Peccatte (Charles)], Catalogue des œuvres exposées à l’Hôtel de ville à l’occasion des fêtes franco-américaines, Saint-Dié, 15-16 juillet 1911, [suivi de] Notes sur la Cosmographiae Introductio par R. Ferry, S.l.n.d., in-8°, 34 p. (Bulletin de la Société Philomatique Vosgienne 1910-1911, le catalogue est paginé à part, à la suite de la table des matières)
2) Ronsin (Albert), Naissance et baptême d’un continent américain dans les documents imprimés à Saint-Dié en 1507 ; Dans : La Renaissance et le Nouveau Monde, Musée du Québec, 1984, p.15-22, ill.
3) America : Images d’un continent du XV° au XX° siècle, cartes livres, estampes. Exposition, Musée municipal de Saint-Dié, 23 mai-30 août 1987, Saint-Dié, Ville de Saint-Dié, Société Philomatique Vosgienne (imprimerie municipale), 1987, in-8° oblong, 157 p., ill. n. et coul.
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4) America : l’Amérique est née à Saint-Dié des Vosges en 1507. Exposition, Musée de Saint-Dié des Vosges, 9 mai-30 août 1992. Exposition réalisée par la Ville de Saint-Dié des Vosges (médiathèque et musée) et la Société Philomatique Vosgienne, Saint-Dié des Vosges, imprimerie municipale, 1992, in-8°, 100 p., ill. n. et coul.
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5) Ronsin (Albert), L’Amérique du Gymnase vosgien de Saint-Dié des Vosges au début du XVI° siècle : invention et postérité. Dans : La France-Amérique (XVI°-XVIII° siècle). Actes du XXXV° colloque international d’études humanistes, Tours 1992, réunies par Franck Lestringant, Paris, H. Champion, 1998, 25 cm., p. 37-64, ill. (Centre d’études supérieures de la Renaissance).
6) Ronsin (Albert), Pourquoi et comment le Nouveau Monde a été nommé AMERICA à Saint-Dié des Vosges en 1507. Dans : Images du Nouveau Monde en France… sous la direction de J.L. Augé, Paris, éd. de La Martinière, Centre d’études hispaniques Francisco Goya, Castres, 1995, 29 cm., p. 91-102, ill. n. et coul. (Coll. Arte-Musée).
7) La France à l’exposition universelle, Séville, 1992. Fastes d’une nation, Paris, Flammarion, 1998 (Section Livre-Monde, p. 25-26).
En savoir plus :
Les monstres marins sur la carte de Waldseemüller de 1507 : un outil pour découvrir ses sources, Mémoire des Vosges n°34, 2017, pp. 9-22. (Voir bon de commande dans la boutique)
Voir aussi Amérique - Américains dans les "Tables alphabétiques détaillées de la Société Phillomatique Vossgienne de 1875 à 2010". (pour vous procurer les tables complètes, voir la rubrique "autres publications")
Abreviations : Anciens bulletins : Les chiffres romains indiquent le volume et les chiffres arabes la page. MDV : Mémoire des Vosges, fait suite au Bulletin, depuis 2000, dépouillé des N° 1 à 20 (+ livraisons supplémentaires).
Americains. Vus par les montagnards vosgiens, xcv, p. 175 à 190 (détails : l’émigration, la guerre de 1917-18, le repli américain, la guerre de 1942-1945, reconstruction). – Dans les Vosges en 1918, xcv, p. 191 à 216. – L’armée américaine dans les Vosges en 1944, xcvii, p. 206 à 209. – Extrait du « Report after action » de la 103 Div. Infantry US, xcvii, p. 210 à 220. – Le premier contact d’un officier américain (Orville O. Munson) avec St-Dié, en 1944, xcvii, p. 221 à 235.
Amérique. Inauguration de la plaque commémorative à St-Dié (15-16 juillet 1911) xxxvii, p. 121 à 167, pl – Voyage d’amitié de la délégation de St-Dié aux Etats-Unis en 1939, lxxxvii, p. 157 à 216.
910-1911 (36e année). Catalogue des œuvres exposées à l’hôtel de ville à l’occasion des fêtes franco-américaines, 15-16 juil. 1911, xxxvi, 17p.
Diamant Rouge (Red Diamond). 5e division d’infanterie américaine engagée en 1918 dans les Vosges, xcv, p. 191 à 209.
En 1917, arrivée des hommes d’Outre-Atlantique (Américains blancs et noirs, bûcherons canadiens), p. 43). – Les abris allemands dans les Vosges, MDV 16, p. 30 à 41. –
Manifestations commémoratives festives aux 19e-20e s, à St-Dié, MDV 9, p. 29 à 32, photos (détails : concours de musique, inaugurations statue de Jules Ferry, fêtes franco-américaines, consécration de la cathédrale).
Peche (Techniques). Pratiques illicites au 19e s dans les Vosges, MDV 5, p. 27 à 30. – … à l’explosif initiée dans les Vosges par les militaires américains en 1918, MDV 5, p. 29.
Bolle (La), section de St-Dié (Vosges). lxv, p. 71. Voy. aussi, Cardinal. – Ecoles, lxxx, p. 122 (2 photos hors-texte). – Les premiers Américains là en 1944, xcvii, p. 237 à 240.
Les derniers mois de l’occupation (1944). – Dans lxxv : assassinat d’un aviateur américain par la Feld-gendarmerie, p. 158.
Le Q. G. de la 5e division américaine à St-Dié (Vosges). en 1918, xcv, p. 198 à 201.
Les fêtes franco-américaines de 1911, MDV suppl. 2 (2004), p. 19 à 22.
Jervis (Henry), American Philatelic Society. Sa publication sur l’amitié franco-américaine traduite ici, lvi, p. 35 à 40, fig (philatélie).
Les Américains vus par les montagnards vosgiens : esquisse d’un lien de sympathie, xcv, p. 175 à 190, photo.
Analyse par Ferry (René), d’Américo Vespuce, ses voyages et ses découvertes devant la critique, par M. Henry Vignaud, président de la Société des Américanistes, xxxvii, p. 168 à 177.
Notes sur la viième Armée américaine (7th U.S. Army) d’après « Report after action » Story of the 103rd Infantry Division by Ralph Mueller and Jerry Turck, xcvii, p. 206 à 209.
Munson (Orville O.). Le premier contact d’un officier américain avec St-Dié, en 1944, xcvii, p. 221 à 235 (trad. Claire Gaffiot).
Pierrot (Roger). L’amitié franco-américaine par Henry Jervis (traduction), lvi, p. 35 à 40.
Americ Vespuce, ses voyages et ses découvertes devant la critique, xxxvii, p. 168 à 177. – Americ Vespuce, l’attribution de son nom au Nouveau-Monde, xxxviii, p. 177 à 200.
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